L'hormonothérapie
Lorsqu'un cancer est "hormono-dépendant", c'est à dire que les cellules réagissent à la présence (ou absence) d'hormones, on peut rajouter une corde à son arc dans la lutte, qui est l'hormonothérapie.
L'hormonothérapie, pour mon cas, consiste en un cachet chaque soir et une piqure dans la fesse tous les 3 mois. Cela occasionne quelques bouffées de chaleur et fait stopper les règles, (ce qui n'est pas pour me déplaire !). Cela correspond tout simplement à me mettre en ménopause chimiquement.
Cette direction a été choisie par mon médecin à Léon Bérard après 4 mois de chimio lourde et une stabilisation de la maladie à un stade d'où elle n'a plus bougé depuis. C'était fin février. La "grosse chimio", comme je l'appelle, a donc été arrêtée car elle me malmenait trop le bidon et remplacée par l'hormonothérapie, toujours conjuguée avec les deux anti-corps, herceptine et pertuzumab, injectés toutes les 3 semaines. Cela n'a pas fait reculer la maladie mais c'est un traitement que je supporte beaucoup mieux ! On peut dire que les désagréments sont mineurs !
Aujourd'hui, j'ai l'impression de vivre une vie "normale"...